Katsa descendit les nombreuses marches qui la séparaient des sous-sols les plus profonds en se disant qu'elle devrait ensuite les remonter. Elle avait ouvert une des portes qui en bloquait l'accès à l'aide de plusieurs sortilèges. Elle cherchait un endroit désert et il n'y avait pas, à sa connaissance, de meilleurs endroits à Beaubâton qui remplissent cette condition. Maintenant, il fallait qu'elle trouve un endroit pas trop sombre. Elle parcourut les nombreuses galeries en prenant le soin de marquer son chemin à l'aide de sa baguette magique. Enfin, elle s'arrêta quand elle trouva une table de camping moldus ainsi que 2 chaises qui semblaient récentes. La jeune sorcière trouva aussi des chandelles qu'elle alluma, elle enleva la poussière de la table et des chaises et enfin, elle s'assit. Elle commença à déballer le paquet qu'elle avait glissé dans son sac. Il contenait un miroir à double-sens emballé dans une boîte noire. Toutes sortes de dessins qui n'avaient de signification que pour la jeune fille y été gravé. Elle sortit le miroir, calculant ses gestes avec soins. Le miroir en argent datant de plusieurs siècles était gravé de signes plus ancien et plus complex que ceux de la boîte. En effet, il était de tradition dans sa famille que le nouveau possesseur du miroir possède une nouvelle boîte et qu'il en choisisse les motifs et la matière. Elle le contempla quelque seconde avant de se décider à entrer en contact avec une personne quasiment à l'autre bout du monde. Elle murmura :
- Paulo Santa.
Son grand-père apparu face à elle, il avait les mêmes yeux qu'elle et la regardait un grand sourire aux lèvres :
- Bonsoir, Kat, je suis content de te voir.
- Bonsoir grand-père. Elle était plus qu'heureuse, mais elle contrôlait ses émotions.
- Comment vas-tu ?
- Très bien, les cours sont très intéressants et toi ?
- La vie suit son cour. Je voulais te parler Katsa.
- Que se passe-t-il ?
- C'est au sujet de ta grand-mère. Le jour de son enterrement, tu m'as demandé pourquoi ces hommes vous avaient attaqué.
- Oui, et tu m'as répondu que... Son grand-père l'interrompit avec calme.
- Je sais ce que je t'ai répondu, à ce moment-là, je ne savais pas que la cible était le collier que tu portes. Celui que ta grand-mère t'a légué.
Katsa toucha le pendentif qu'elle avait au cou et qu'elle gardait précieusement sur elle, à l'abri des regards. Il était fait d'un rubis gravé d'un lys d'ou tombait une goutte de sang, l'emblème de la famille Santa. Il était rouge sang mais il avait pris une teinte argentée le jour où il avait touché son corps pour la 1ère foie, signe qu'il la reconnaissait comme sa propriétaire, comme la personne dont le sang des Santa coule dans les veine qui s'en montre digne. Il était très ancien et avait de puissants pouvoirs qui ne se manifestaient que rarement. Elle prit la parole.
- La... Cible... ?
- Oui, c'est pour cela que je t'ai proposé de partir pour la France où je te croyais en sécurité.
- Vraiment ?
- Vraiment. J'ai reçu il y a 2 jours des informations du Ministère Brésilien comme quoi les assassins faisaient partie d'un gang international. Je veux que tu me promettes d'être prudente !
- Mais Grand-père...
- Il n'y a pas de mais qui tienne, ils pourraient t'agresser. Promets-moi de ne pas te lancer à leur poursuite s'ils sont là !
- Je te le promets grand-père Répondit-elle à contre cœur.
- Je doit te laisser. Bonsoir Katsa. Soit prudente.
Et il disparut, Katsa ne vit plus que son reflet dans le miroir. Il était très rare que son grand-père soit autoritaire et il l'était quand il était très inquiet. * s'il est aussi inquiet, il doit avoir de bonnes raisons *. Sur cette pensée, elle rengea le miroir, remonta et verrouilla la porte par laquelle elle était entrée.
