Katsa se dirigeait vers la bibliothèque de l'académie. Elle n'avait pas eu l'occasion de s'y rendre depuis son arrivée à Beauxbâtons et elle n'avait rien à faire, car c'était les vacances d'été. En parcourant l'aile est, elle vit une grande fenêtre et s'y approcha. On apercevait le labyrinthe mouvant. Elle s'y attarda quelques minutes. Après tous, elle n'était pas pressée. Quand elle voulut repartir, elle sentit un léger frottement dans son dos, elle se retourna et vit une petite chouette lui tapoter l'épaule avec sa patte. Elle portait un rouleau de parchemin accroché sur sa patte. *Qui peut donc m'écrire ?* Ses proches était au Brésil et elle ne correspondait pas avec eux par hiboux pour des questions de praticité et elle s'étonnait de recevoir du courrier. Elle saisit la lettre et la lue.
Ma Chère Katsa,
J'espère que tu vas bien. Ton oncle et moi, nous sommes beaucoup inquiétés. Heureusement que ton grand-père nous a prévenus que tu était arrivée sans soucis à Beauxbâtons, mais la prochaine fois ne nous fait plus de frayeurs s'il te plait. Si tu as besoin de quelque chose demande-nous.
Avec toute mon amitié.
Ta tante qui t'aime.
Katsa posa le parchemin sur l'appui de fenêtre en soupirant. Sa tante l'aimait énormément, presque autant que ses propres enfants, mais Katsa n'était pas à l'aise avec elle. La jeune fille avait vu sa tante pour la première fois à son arrivée en France et était restée dans la chambre d'amis durant ous le week-end où elle avait séjournée chez elle. De peur de la blesser, elle ne lui avait pas dit son trouble et avait essayé de faite passé le message autrement, mais sa tante n'avait malheureusement pas comprit qu'elle n'avait pas besoin d'avoir toujours quelqu'un qui lui demande si elle avait besoin de quelque chose. Elle sortit une plume de l'encre et un parchemin et se mit à écrire. L'oiseau n'arrêtait pas de lui donner des coups de bec. À l'évidence, sa tante attendait une réponse.
Chère Tante,
Je vais très bien, je ne manque de rien et je suis désolée de vous avoir inquiétée.
Bonne journée, Katsa Aonari.
Elle accrocha la lettre à la patte de l'oiseau qui s'envola par la fenêtre et se dirigea vers l'escalier le plus proche direction, le 3e étage